OneInThreeWomen2023-01-09T18:14:49+00:00

Project Description

OneInThreeWomen est le premier réseau européen d’entreprises engagées contre les violences conjugales. Son nom fait référence à la statistique selon laquelle une femme sur trois a expérimenté des violences physiques et/ou sexuelles au cours de sa vie. Ces violences, la plupart du temps perpétrées par un conjoint ou ex-conjoint, ont des conséquences graves sur la santé physique et mentale des victimes ; elles impactent leur vie privée mais aussi leur vie professionnelle. Salaires plus bas, changements de poste plus fréquents, emplois plus précaires… Les entreprises ont un rôle à jouer pour soutenir et aider les femmes victimes de violences conjugales.

Après avoir initiés les projets européens CARVE (2014) et CEASE (2016-2019), le réseau OneInThreeWomen  a été co-fondé avec la Fondation Kering en 2018. Depuis, il a été rejoint par L’Oréal, Korian, BNP Paribas en tant qu’ambassadeurs et compte également comme membres Carrefour, le Fonds d’action Ouicare, ,la SNCFle Groupe PublicisPwC, l’Epnak, l’Agence Française de Développement (AFD), Orange, Superga Beauty, Air France, Sanofi, et La Poste

DATE DE LANCEMENT : 2018

OBJECTIFS

  • Etendre le réseau et faire adhérer un nombre croissant d’entreprises à ses pratiques et valeurs 
  • Sensibiliser sur les violences conjugales au sein des entreprises, auprès des pairs et des parties prenantes 
  • Produire et/ou faire usage de politiques, outils, formations et process pour les services RH, équipes de management et tous les collaborateurs qui permettent d’apporter une réponse lorsque des salariées évoquent les violences dont elles sont victimes 
  • Permettre aux salariées de parler ouvertement et promouvoir un environnement bienveillant pour les collaboratrices victimes de violences 
  • Faciliter l’accès aux associations spécialisées qui peuvent soutenir les collaboratrices victimes de violences conjugales   
  • Développer un réseau de parties prenantes diverses (entreprises privées et publiques, associations, institutions publiques, syndicats) afin de travailler ensemble sur ce sujet

ACTIONS MENÉES 

Afin de promouvoir un environnement bienveillant pour les victimes au sein des entreprises, la sensibilisation des employés est cruciale. Aussi, les partenaires du projet ont développé des outils à utiliser en entreprise : 

  • 3 posters à afficher dans les locaux des entreprises (Posters et Notice d’utilisation) disponibles ici. 
  • Une brochure informative à distribuer aux employés (Brochure et Notice d’utilisation) disponible ici.
  • Un e-learning disponible en version française, anglaise, allemande, italienne, espagnole et grecque disponible ici.

Chaque entreprise qui s’engage dans le réseau OneInThreeWomen signe la Charte d’Engagement afin d’affirmer sa volonté de s’impliquer dans la lutte contre les violences faites aux femmes, et plus particulièrement les violences conjugales.  

Pour consulter la Charte d’Engagement en français ou en anglais  

En 2019, le réseau d’entreprises OneInThreeWomen a publié une étude, menée par quatre chercheuses internationales auprès des salariées de six entreprises membres du réseau (Kering, L’Oréal, Korian, BNP Paribas, Carrefour et OuiCare) dans six pays (France, Belgique, Allemagne, Espagne, Italie et Royaume-Uni). L’enquête a permis de mesurer l’impact des violences conjugales sur les salariées et leurs collègues, mais également sur l’entreprise. Par ailleurs, l’étude propose une liste de recommandations destinées à limiter ces impacts. 

Principaux résultats :  

  • 16% des femmes et 4% des hommes interrogés ont signalé des expériences actuelles ou passées de violences conjugales ;  
  • 24% des victimes ont pris des congés en raison des violences conjugales subies ;  
  • 55% des salariés interrogés ont déclaré que ces violences avaient affecté leur travail, notamment du fait des retards, de l’absentéisme ou encore d’une baisse de leur productivité.  

Les résultats complets de cette enquête sont disponibles en français et en anglais

La crise sanitaire liée au Covid-19, a entrainé une hausse importante des situations de violences envers les femmes, notamment en raison des périodes de confinement. Pour cette raison, la Fondation a souhaité lancer la campagne « Les violences conjugales ne sont pas privées de sortie » lors du premier confinement afin de soutenir l’action de la Fédération nationale Solidarité Femmes (FNSF)

La campagne visait à : 

  • Faire connaitre le 3919, numéro national de référence à destination des femmes victimes de violences, géré par la FNSF ; 
  • Informer sur les possibilités de sortie de la violence ; 
  • Renforcer les effectifs de la FNSF et équiper les centres d’accueil pour aider toutes les femmes victimes de violences grâce à un appel aux dons.  

Pour soutenir les actions de la FNSF : Faire un don – Fédération Nationale Solidarité Femmes – FNSF (solidaritefemmes.org) 

A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les Violences Faites Aux Femmes, le 25 novembre 2020, OneInThreeWomen, le podcast met en lumière le rôle clé de l’entreprise dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Pour que ce soit l’affaire de tous, les entreprises du réseau OneInThreeWomen prennent la parole et échangent leurs bonnes pratiques. Des politiques RH à la collaboration avec les associations, en passant par les actions de sensibilisation et de formation, les entreprises peuvent s’engager à tous les niveaux pour lutter contre les violences conjugales.  

En novembre 2021, le réseau OneInThreeWomen lance une seconde série de 4 podcasts. 

Pour écouter les podcasts : https://podcast.ausha.co/one-in-three-women-le-podcast  

Les entreprises du réseau OneInThreeWomen, signataires de la Charte d’Engagement depuis 2019, se sont engagées pour le relogement des victimes de violences conjugales.  Les réflexions du Groupe de travail « Logement » ont permis la mise en lumière – grand public, acteurs politiques et juridiques – des difficultés à obtenir un logement pérenne pour les victimes.

Trois obstacles au relogement des victimes de violences conjugales ont été identifiés :  
  • L’obligation du dépôt de plainte nécessaire à la constitution du dossier administratif de demande de logement social ; 
  • Le non-accès au parc social pour les victimes co-propriétaires ; 
  • La non-éviction du conjoint. 

Quatre pistes de solution pour surmonter ces difficultés ont été définies :  

  1. Ouvrir des alternatives plus souples au récépissé de dépôt de plainte dans le cadre d’une demande de logement auprès d’Action Logement ; 
  2. Créer des dérogations exceptionnelles d’accès au parc social pour les victimes co-propriétaires du domicile conjugal en cas de violences et dans l’attente de la liquidation du patrimoine commun ; 
  3. Développer le recours au système d’éviction du conjoint ou ex-conjoint en développant, par exemple, la plateforme temporaire de logements, mise en place pendant le confinement. 

Pour plus d’informations, consulter la note de synthèse rédigée par le Groupe de travail « Logement »

Le réseau OneInThreeWomen souhaite mobiliser ses parties-prenantes sur les thématiques des violences conjugales. L’objectif ? Sensibiliser les prestataires et partenaires des entreprises des engagements pris par le réseau afin de les inviter à le rejoindre. Ce groupe de travail a abouti à la définition d’une stratégie commune visant à communiquer, sensibiliser et accompagner les parties-prenantes dans leur engagement dans la lutte contre les violences conjugales.  

Pour plus d’informations, consulter la note de synthèse rédigée par le Groupe de travail « Entreprises étendues »

Les entreprises du réseau ont mis en commun leurs expertises lors d’un groupe de travail. Elles ont ainsi pu identifier 3 obstacles principaux dans l’accès au logement pérenne des femmes victimes de violences conjugales :

  • L’obligation du dépôt de plainte nécessaire à la constitution du dossier administratif de demande de logement social ;
  • Le non-accès au parc social pour les victimes co-propriétaires ;
  • La non-éviction du conjoint.

Afin de dépasser ces obstacles, les entreprises ont coconstruit 3 recommandations :

  • Ouvrir des alternatives plus souples au récépissé de dépôt de plainte dans le cadre d’une demande de logement via des notes sociales3 et/ou le pré-dépôt de plainte réalisé à l’hôpital ;
  • Créer des dérogations exceptionnelles d’accès au parc social pour les victimes co-propriétaires du domicile conjugal en cas de violences et dans l’attente de la liquidation du patrimoine commun ;
  • Développer le recours au système d’éviction du conjoint ou ex-conjoint en développant, par exemple, la plateforme temporaire de logements, mise en place pendant le confinement.

Pour plus d’informations, découvrir le guide des bonnes pratiques du réseau OneInThreeWomen

The english version is available here.

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